Les enfants de la Terre, tome 5. Première partie : Les refuges de pierre

Le long voyage, l'épopée d'Ayla et Jondalar, «enfants de la terre», s'achève. La femme aux cheveux d'or et le géant blond ont chacun quitté leur clan, poussés par l'esprit d'aventure, et ont parcouru les immenses steppes du continent européen à l'ère glaciaire, parmi les peuples vivant de chasse et de cueillette et n'ayant jamais vu d'animaux apprivoisés. C'était il y a entre 25 000 et 35 000 ans. Quand Ayla et Jondalar parviennent à l'emplacement de la neuvième caverne, celle de la tribu des Zelandonii où Jondalar a été élevé (situé dans ce qu'on appellera des millénaires plus tard le Périgord), l'accueil est plutôt mitigé. La tribu fête Jondalar comme un héros mais se méfie de sa compagne, qui parle avec un accent curieux et surtout, est accompagnée par un loup et deux chevaux sur lesquels elle exerce un pouvoir troublant. Ce loup préhistorique, bien sûr, c'est cet animal domestique que l'on appellera chien plus tard. En fait, Ayla appartient déjà aux hommes de Cro-Magnon, espèce plus évoluée, dont les mœurs, l'expérience et le comportement ont de quoi effrayer un clan resté encore plus proche de ce que nous nommons les Néandertaliens...