Le monastère buissonnier

Le monastère buissonnier, c’est le monastère libéré de ses chaînes. Un espoir qui nous réunit, une communauté et un idéal qui ne cessent de s’inventer, cela suffit... Atsumi, Nembo, Ramlochan, Audrey – quelques-uns des protagonistes qui feront tourner, chacun dans son coin du monde, le Carrousel du Sens – sont trop vivants pour se contenter d’une règle unique et d’un lourd amas de dogmes. Ce qui compte, dira le narrateur, c’est le libre essor de ces compagnonnages.

Avec ce roman à facettes, aux récits successifs, Simon Nadeau raconte l’émergence de ces îlots d’idéal, de jeunesse et d’audace disséminés dans plusieurs pays (Japon, Cameroun, Inde, Canada), et qui n’ont rien de la raideur des anciens monastères. D’une section à l’autre, nous changerons de pays, voire de continent. Un personnage cependant reviendra et liera entre elles les différentes histoires. On l’appellera La-Mèche-Noire, le conteur flamboyant, notre guide dans ce tour du monde. Sa boussole? L’ardeur et l’imagination.

Empruntant aux Mille et une nuits et au conte philosophique, Simon Nadeau nous offre une œuvre d’imagination qui laisse toute la place au mouvement et à l’émerveillement, où de nouveaux liens se créent, de nouveaux mondes se dessinent.