Condamné par lui-même
Condamné par lui-même
Auteur·trice : Wyndham Lewis
Édition : Phebus
Année de publication : 2002
Format : Livre broché
État : Très bon état
Wyndham Lewis (1882-1957), peintre et écrivain, se vantait non sans raison d’être «l’homme le plus haï de son temps». Et pour que les choses soient claires — et rappeler qu’il l’avait bien cherché —, il s’était affublé lui-même de ce surnom sans détour: «l’Ennemi».
Malgré les efforts de Christian Bourgois (Tarr, Mémoires de feu et de sang, Une analyse de l’esprit de James Joyce) et ceux des Éditions L’Âge d’Homme (La rançon de l’amour, Le corps sauvage, À bas la France, vive la France !), son œuvre demeure mal connue en notre langue et plusieurs de ses romans restent à traduire.
Yeats, Eliot, Pound et quelques autres n’hésitaient pourtant pas à voir en lui l’un des écrivains les plus importants du siècle… même s’il s’était arrangé, au fil d’une carrière riche en affrontements divers, pour donner de lui une image insupportable.
Condamné par lui-même (1954), jamais traduit en français à ce jour, considéré comme l’un de ses maîtres livres — et le dernier en date —, évoque l’exil de l’écrivain au Nouveau Monde pendant la guerre. Un exercice de lucidité cruel pour l’entourage… mais plus encore pour celui qui parle ici, bientôt réduit lui-même à néant.